Polyphénols

Les anthocyanosides

Ce sont des pigments responsables de la coloration rouge, bleue ou violette des fleurs et des fruits.

On les retrouve dans la vigne rouge, le bleuet, le cassis, le sureau ainsi que la canneberge.

Ils présentent une activité antioxydante et anti-œdémateuse. Ils participent à la régénération du pourpre rétinien. De plus, ils inhibent l’activité des enzymes protéolytiques impliquées dans la dégradation du collagène. Les anthocyanosides sont donc responsables de la protection des capillaires sanguins, de l’augmentation de leur résistance et de la diminution de leur perméabilité.

Les tanins

Les tanins sont des antioxydants mais également des inhibiteurs enzymatiques. Ils protègent les cartilages en prévenant la dégradation de l’acide hyaluronique.

Les tanins sont astringents et possèdent des propriétés antifongiques et antibactériennes. Ils peuvent par ailleurs être utilisés pour régénérer les tissus en cas de brûlure et être ingérés en cas de diarrhée.

Les tanins sont présents dans certaines plantes comme l’hamamélis, la bétoine, le chêne, le thé, le cyprès, le marronnier d’Inde ou encore les feuilles de noisetier.

L’Ecklonia bicyclis, aussi appelée aramé, est une algue qui contient des phlorotanins, dont l’effet antioxydant est puissant.

Les flavonoïdes

Ces molécules sont anti-inflammatoires, antivirales, antibactériennes et antiagrégants plaquettaires. Découverts en 1936, les flavonoïdes ont valu le prix Nobel de médecine à leur découvreur, le scientifique hongrois Albert Szent-Györgyi. Ils ont un rôle antioxydant puissant.

La quercétine est le flavonoïde qui a été le plus étudié. Cette molécule est notamment présente dans les myrtilles (18 mg / 100 g) et les câpres (181 mg / 100 g).

Les coumarines

Parmi les plantes à coumarine, on peut notamment citer le mélilot et le marronnier d’Inde. L’esculoside, le fraxoside et la mélilotine sont des coumarines.

Cette classe de molécule présente des propriétés anti-œdémateuses et veinotoniques. Les coumarines exercent une action vasodilatatrice coronarienne.

Les coumarines sont également photosensibilisantes. Leur application sur la peau, par le biais des huiles essentielles par exemple, ne doit pas être suivie d’une exposition au soleil pendant les 6 heures qui suivent.